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France Grand rassemblement d'agriculteurs avant le conseil des ministres

Environ un millier de tracteurs venus de l'Ouest de la France étaient rassemblés en milieu de journée à Mésanger (Loire-Atlantique) pour "faire pression" sur les ministres de l'Agriculture de l'UE, qui doivent se réunir lundi à Bruxelles, a constaté l'AFP.

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Le rendez-vous était organisé par l'Association des producteurs de lait indépendant (Apli), l'une des deux organisations françaises de producteurs de lait à l'origine de la grève du lait de deux semaines en septembre. « Nous voulons faire pression sur les ministres de l'Agriculture des 27 et leur faire savoir que nous sommes toujours là, et que s'ils nous oublient nous on ne les oublie pas », a expliqué à l'AFP Jean-Philippe Rousseleau, de l'Apli de Loire-Atlantique.

Après la grève du lait : quels sont les enjeux du rendez-vous des ministres de l'agriculture le 5 octobre à Bruxelles ?

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Venus du Poitou-Charentes, de Basse-Normandie, de Bretagne et des Pays de la Loire, des producteurs de lait mais aussi d'autres agriculteurs solidaires affluaient, comme des éleveurs de bovins qui doivent en début d'après-midi réaliser une étoile européenne géante avec leurs tracteurs. « C'est l'étoile européenne, c'est le symbole de l'union des producteurs de lait mobilisés partout en Europe sous la bannière de l'Emb (confédération européenne des producteurs laitiers) », a expliqué M. Rousseleau.

« La grève du lait n'a pas divisé les paysans sur le terrain »

Des membres de l'Apli-Emb, de la Confédération paysanne, de la Coordination rurale mais aussi des Jeunes agriculteurs (JA, proche de la Fnsea qui n'a pas soutenu la grève du lait) étaient sur place pour ce rassemblement géant. Car selon Patrick Baron, membre de la Confédération paysanne 44, « la grève du lait n'a pas divisé les paysans sur le terrain ».

« Il y a une colère chez beaucoup de producteurs parce que la Fnsea n'a pas pris le dossier comme elle aurait dû le prendre et aujourd'hui ils sont ultra minoritaires. Sur le terrain les paysans ne veulent plus en entendre parler », assure Dominique Lebreton, responsable de la Confédération paysanne de Loire-Atlantique.

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